IST / MST

Le terme « IST » (Infection Sexuellement Transmissible) est aujourd’hui préféré à celui de « MST » (Maladie Sexuellement Transmissible). En réalité, ces deux acronymes font référence à la même chose : il s’agit du développement de micro-organismes chez l’être humain pouvant provoquer des lésions allant parfois jusqu’à la mort.

Il existe sept types d’IST :
– La blennorragie gonococcique, qui si elle n’est pas traitée, peut entraîner un risque d’infection des articulations et engendrer la stérilité surtout chez la femme
– L’hépatite B, qui si elle n’est pas traitée peut engendrer dans les cas les plus graves une cirrhose ou un cancer du foie
– L’herpès génital, dont les traitements parviennent à en faire diminuer la douleur et l’intensité, mais ne parviennent pas à le faire disparaître
– Les mycoplasmes et la trichomonase, bactéries qui fragilisent les muqueuses et augmentent considérablement le risque de contamination par le virus du sida
– Les papillomavirus, dont la vaccination est possible chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans avant le début de l’activité sexuelle (cependant le vaccin ne protège pas contre tous les papillomavirus, le dépistage reste donc indispensable). Certains papillomavirus peuvent entraîner un cancer du col de l’utérus lorsqu’ils ne sont pas traités.
– La syphilis, qui si elle n’est pas traitée peut entraîner des atteintes du cerveau, des nerfs, du cœur, des artères et des yeux
– Le VIH : correspond au « Virus de l’Immunodéficience Humaine ». Ce virus est responsable du SIDA, le Syndrome d’Immunodéficience Acquise, qui peut entraîner la mort. Il n’existe pas de vaccin contre le sida à ce jour, néanmoins en cas de rapport non protégé il existe un traitement d’urgence pour se protéger du VIH appelé « traitement post-exposition » (à prendre dans les 48 heures au plus tard), même si ce dernier n’élimine pas totalement le risque de contamination.

Si une personne porteuse d’une IST a des relations sexuelles avec une ou plusieurs autres personnes sans les protéger (notamment en utilisant un préservatif), elle pourra être poursuivie sur le fondement de l’article 222-15 du Code pénal qui fait référence à l’administration de substances nuisibles (que sont les IST).