Il est parfois difficile de savoir si on a été victime d’une infraction sexuelle. Parce qu’on ne se souvient pas très bien, parce qu’on n’est pas sûr que c’était illégal, ou parce qu’on ne sait plus vraiment si on a dit oui ou non à un acte qu’on a mal vécu ou dont on a un mauvais souvenir.
Les auteurs de violences sexuelles sont très souvent des proches : des conjoints, des ex, des amis proches. Que l’on soit une femme ou un homme, enfant, adolescent ou adulte, on peut être victime de violences sexuelles, d’une femme ou d’un homme, mineur ou majeur.
Nous avons référencé dans la rubrique Obtenir de l’aide des ressources qui vous permettent de trouver de l’aide si vous avez été victime de violence sexuelle.
Que l’on soit une femme ou un homme, que l’on soit un enfant, un adolescent ou un adulte, on peut demander et obtenir de l’aide si on pense avoir été victime d’une cyberviolence sexuelle, c’est à dire d’une infraction sexuelle réalisée au moyen de nouvelles technologies, comme Internet ou les téléphones portables.
Dans une autre vidéo, nous avons référencé des ressources qui vous permettent de trouver de l’aide si vous avez été victime de violence sexuelle. Vous trouverez les références des supports et des structures citées dans nos vidéos dans la rubrique Obtenir de l’aide.
Que l’on soit une femme ou un homme, que l’on soit un enfant, un adolescent ou un adulte, on peut demander et obtenir de l’aide si on pense avoir été victime d’une violence sexuelle.
On peut obtenir de l’aide dans différents domaines : on peut avoir besoin de sécurité ou de justice, d’une aide médicale ou psychologique, d’une aide juridique, ou encore d’une aide sociale ou financière.
Vous trouverez les références des structures cités dans cette vidéo dans la rubrique Obtenir de l’aide.
Si vous avez peur de commettre une agression sexuelle, de faire du mal à quelqu’un, ou si vous vous sentez dépassé par vos fantasmes, il est très important de demander de l’aide, avant de commettre l’irréparable.
Que l’on soit une femme ou un homme, que l’on soit un adolescent ou un adulte, on peut demander et obtenir de l’aide si on a peur de commettre une infraction sexuelle.
Vous trouverez les références des structures citées dans cette vidéo dans la rubrique Obtenir de l’aide.
Violences sexuelles, agressions sexuelles, violences sexistes… on utilise ces termes sans toujours bien savoir à quoi ils correspondent.
L’expression « violence sexuelle » n’est pas présente dans la loi française, mais c’est un terme générique utilisé par de nombreux professionnels et par des instances internationales comme les Nations Unies ou l’Organisation Mondiale de la Santé pour désigner tout acte de nature sexuelle commis contre la volonté ou aux dépens d’une personne. L’expression « violence sexiste » n’est pas non plus présente dans la loi française, mais c’est là encore un terme générique qui désigne habituellement les violences fondées sur les rôles différents que la société attribue aux hommes et aux femmes et sur des relations de pouvoir inégales.
L’Organisation des Nations Unies estime que les violences sexuelles et sexistes sont une violation des droits de l’Homme. Elles privent les individus de leur dignité humaine et elles sont préjudiciables au développement humain. Maintenant, quels termes retrouve-t-on dans la loi française ?
On va retrouver l’agression sexuelle : c’est un terme juridique assez large qui désigne tous les actes de nature sexuelle commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. On a des vidéos qui vous expliquent chacun de ces termes en détail. Si lors de l’agression il y a eu une pénétration sexuelle, dans ce cas, il s’agit d’un viol, et c’est l’agression sexuelle la plus grave. C’est un crime. Je vous invite à regarder notre vidéo sur le viol pour bien comprendre ce que l’on entend par pénétration sexuelle : les gens ont encore tendance à penser que c’est uniquement quand un sexe d’homme pénètre un sexe de femme, mais en fait c’est pas uniquement ça. Le viol est puni de 15 ans de prison, mais ça peut monter à 20 ans, par exemple si la victime est un enfant — car c’est ce que l’on appelle une circonstance aggravante — et même 30 ans dans certaines circonstances. Et lorsqu’il n’y a pas eu de pénétration sexuelle pendant l’agression, la peine est de 5 ans de prison, mais ça peut monter à 7 ans avec une circonstance aggravante, par exemple si l’auteur de l’agression a rencontré sa victime sur Internet, voire à 10 ans dans d’autres situations. La loi parle aussi de harcèlement sexuel, lorsqu’on impose à une personne, de façon répétée, des propos ou des comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui sont dégradants ou humiliants, ou qui créent une situation intimidante, hostile ou offensante. On parlera aussi de harcèlement sexuel lorsque plusieurs personnes agissent en même temps ou de la même façon, par exemple lorsque les membres d’un forum décident d’envoyer tous ensemble des SMS sexistes à une cible désignée. Le harcèlement sexuel est puni de 2 ans de prison et de 30 000 euros d’amende, mais avec une circonstance aggravante elle peut monter à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, par exemple lorsque la victime est dans une situation économique précaire.
Pour résumer, le terme générique « violence sexuelle » correspond souvent à ce que la loi désigne par le terme « agression sexuelle », et l’expression « violence sexiste » correspond souvent à ce que la loi désigne par le terme « harcèlement sexuel ».
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